Présentation de l'exposition de J.L. Rouget à Castelginest, octobre 1993
Jean-Louis Rouget a franchi le seuil de l'Atelier Régional de Peinture de l'École des Beaux-Arts de TOULOUSE en 1975, j'en étais alors le patron. Il me quittera en 1979, diplôme de l'École des Beaux-Arts de TOULOUSE et honoré du Prix BABY BIENNES, créé à la mémoire d'un ancien élève de l'École fusillé en 1943.
Un stage à l'Atelier de gravure dirigé par un artiste d'immense talent, René IZAURE, lui apporte la possibilité d'exploiter une nouvelle technique.
En 1981, il obtient sa licence d'Art Plastique à la Sorbonne.
Voilà Jean-Louis ROUGET sur les routes aventureuses de l'Art. Il est accompagné dans ce cheminement par son épouse Florence FOURNIE, sculpteur, Capétienne en arts plastiques et précieux soutien moral pour notre artiste.
Aujourd'hui où tant d'artistes se présentent comme porteurs de message, où d'autres encore sont les prophètes inconscients qui par leur art semblent continuer le dernier quatrain de Nostradamus, annonçant la fin du monde occidental dans un très proche avenir.
Il y a aussi des peintres qui nous présentent les valeurs réelles et simples de la vie, la vie d'un quotidien que la rapidité artificielle de notre temps efface à nos yeux.
Le regard de Jean-Louis se pose sur son sujet et fait son choix parmi toutes les possibilités offertes par un paysage ou une nature morte. Toute forme d'art étant une suite de sélections impitoyables, c'est au travers de ce regard et de sa réflexion que l'on peut parfois deviner la personnalité d'un artiste, indépendance, son caractère ou sa soumission à tel ou tel courants artistiques. La seule vérité en peinture est la découverte de soi même.
Jean-Louis ROUGET est de ceux-là, il nous offre des œuvres sans présences humaines, est-ce un monde à l'aube de l'humanité ? Sûrement pas ! Il vous propose simplement la possibilité de pouvoir pénétrer seul dans ses tableaux dont vous serez l'unique habitant, un tableau fait pour vous, vous y découvrirez un climat de sensibilité,de sérénité et de bonheur, instants si rares dans un monde en perpétuel bouillonnement.
Merci Jean-Louis ROUGET.
Daniel Schintone, peintre de l'armée, professeur de peinture et de dessin E.R.